En rédigeant mon blogue portant sur les quatre saisons de l’enseignement, je me suis rendu compte, en observant mon parcours professionnel, que j’ai changé de postes aux quatre ans environ. On dirait que, chaque fois que je me sentais bien dans les chaussures que je portais, le désir d’un nouveau défi m’appelait. J’ai gardé une fois le même poste durant six ans, et une collègue m’a demandé : « Tu dois être à la veille de changer de poste? » De fait, deux mois plus tard, je postulais à un nouvel emploi.
Lorsque je reste trop longtemps dans un même poste, je deviens une créature d’habitude! J’ai tendance à reprendre les ressources et les activités avec lesquelles je suis le plus à l’aise. Vous devez vous dire : « Ça fait du bien de reprendre ce que j’ai fait. Ça me permet de reprendre mon souffle. » Tout à fait! Avoir le privilège d’occuper le même poste pendant plus d’un an a plusieurs avantages. Ça permet de connaître à fond les programmes-cadres, de faire de l’intégration de matières avec plus de facilité, d’améliorer les leçons et d’apprécier un peu plus nos soirées!
Donc, pourquoi le changement m’attire-t-il autant? La réponse est dans mon blogue portant sur les quatre saisons : j’aime la saison du printemps en enseignement. La fraîcheur de la nouveauté me redonne des ailes. Les nouveaux défis rallument ma flamme de l’enseignement. Le fait d’avoir enseigné à plusieurs années d’études me permet d’avoir une vue d’ensemble. Certains doivent dire : « Trop, c’est comme pas assez! » En effet, tout est dans l’équilibre.
La vie est comme une partie de golf. Lorsque tu frappes une balle, tu ne sais jamais exactement où elle va te mener. En fait, c’est mon cas, car je ne suis pas Brooke Henderson! À tous les coups, c’est certain que tu vas avancer. Peut-être que ta balle va se retrouver dans la trappe de sable, mais, au moins, tu vas avoir essayé! Au mieux, elle va se retrouver sur le vert. Au bout du chemin, peu importe le nombre de coups, tu vas réussir à la mettre dans le trou! Qu’as-tu à perdre? Frappe une balle et vois où elle te mène!
Anne