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L’Espoir

Je lisais dernièrement sur les réseaux sociaux, le texte d’opinion d’une jeune enseignante de l’Ontario qui avait décidé d’abandonner l’enseignement en Ontario pour se diriger outre-mer. Rapidement, elle souligne les maux connus en éducation : violence verbale et physique, manque de financement, manque de respect, parents trop exigeants, et j’en passe. Je suis désolé de cette situation. Les défis de l’enseignement ont toujours été nombreux, mais dans ce monde moderne, technologique, les défis sont amplifiés.

Il est vrai que l’enseignement est un travail très, très, très difficile. Ça prend souvent plusieurs années avant d’en devenir maître et, même à ce temps, l’enseignante ou l’enseignant est toujours à la recherche de pistes d’amélioration pour répondre aux besoins de ses élèves. C’est pour ça qu’on entend souvent l’expression « l’enseignement est une vocation ». Malgré les défis, l’enseignante ou l’enseignant peut avoir un énorme impact sur la communauté. Les élèves et les parents les plus difficiles sont souvent ceux qui ont le plus besoin de nous et de notre empathie. Dans les familles de nos communautés, on trouve des circonstances variées de toutes les instances.

De là vient la satisfaction d’être une enseignante ou un enseignant; l’occasion d’agir concrètement dans la vie de quelqu’un et, possiblement, de changer le monde. Comme le dit le proverbe : « Aux grands maux, les grands moyens », nous devons être passionnés, dévoués et oui, résilients, car ensemble, nous y arriverons, j’en suis certain.
Nous devons choisir entre le statu quo et un environnement scolaire meilleur. Par notre travail, nous donnons espoir en demain aux enfants de ce monde. C’est là que se trouve la récompense.

Je vous quitte, en soulignant les paroles de l’artiste québécois, Paul Piché, dans sa chanson L’escalier écrite en 1980.

Pis les enfants c’est pas vraiment, vraiment méchants
Ça peut mal faire, faire mal de temps en temps
Ça peut cracher, ça peut mentir, ça peut voler
Au fond, ça peut faire tout c’qu’on leur apprend

Alors qu’apprendront-ils de nous?

Gilbert